Histoire magique du cheval d'ébène
Histoire du portefaix avec les jeunes filles
« Le cheval étendit deux grandes ailes noires et s'envola »
Traduction littérale et complète du texte arabe par le docteur J.-C. Mardrus. Illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed, Paris : impr. G. Kadar, édition d'art H. Piazza, 1926-1932.
Mille et Une Nuits, tome 1, in-folio
BnF, Réserve de livres rares, Rés. m. Y2. 214 (1)
© Bibliothèque nationale de France
Au cours de la neuvième nuit, Shéhérazade clôt l'histoire du pêcheur non sans attiser la curiosité du roi : « Mais ne croyez pas que cette histoire soit plus merveilleuse que celle du portefaix ». Long récit s'étendant de la neuvième à la dix-huitième nuit, L'histoire du portefaix avec les jeunes filles multiplie en cascade les récits au fur et à mesure que de nouveaux personnages s'invitent dans l'histoire initiale. Cette image illustre l'un des derniers récits, à la tonalité particulièrement fantastique. Un jeune homme visite un palais fastueux. Chaque jour il en ouvre une nouvelle pièce, regorgeant de splendeurs, fruits savoureux, fleurs odorantes, trésors inestimables... Le dernier jour il découvre un splendide cheval noir « avec une étoile blanche sur le front ». Au moment où il l'enfourche, le cheval déploie deux grandes ailes noires et s'envole. L'histoire du portefaix se termine par les récits des trois adolescentes des premières pages, qui referment ainsi une narration complexe, toute entière placée sous le signe de la profusion et de la sensualité.
 
 

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