Le trésor sans fond
« Un bassin d'albâtre blanc plein de pièces d'or et de tous les joyaux dont peut rêver le cerveau le plus exalté »
Traduction littérale et complète du texte arabe par le docteur J.-C. Mardrus. Illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed, Paris : impr. G. Kadar, édition d'art H. Piazza, 1926-1932.
Mille et Une Nuits, tome 9, in-folio
BnF, Réserve de livres rares, Rés. m. Y2. 214 (9)
© Bibliothèque nationale de France
Le jeune Aboulcassem est plus riche et plus prodigue que le calife Hâroun Al Rachid. Sa richesse se révèle, littéralement, inépuisable, puisque son or et ses pierreries sont gardés dans un bassin d'albâtre sans fond.
L'illustration de Léon Carré surprend le calife accompagné de son hôte, contemplant les invraisemblables richesses de ce dernier, avec à leur côté les deux objets qui symbolisent le mieux cette opulence démesurée: « un petit arbre dont la tige était d'argent, les branches et les feuilles d'émeraude et les fruits de rubis », ainsi qu'un paon précieux tout en or.
Mais Aboulcassem, nouveau Midas, n'est pas heureux malgré ces richesses, car il a perdu la sultane Sabiba, qu'il croit noyée. C'est le calife lui même qui la lui rendra, par le plus grand des hasards.
 
 

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