Les séances charmantes de l'adolescence nonchalante
« Et ils tombèrent dans la mer »
Traduction littérale et complète du texte arabe par le docteur J.-C. Mardrus. Illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed, Paris : impr. G. Kadar, édition d'art H. Piazza, 1926-1932.
Mille et Une Nuits, tome 11, in-folio
BnF, Réserve de livres rares, Rés. m. Y2. 214 (11)
© Bibliothèque nationale de France
Sans récit cadre, les Séances charmantes de l'adolescence nonchalante constituent une succession d'histoires sans lien les unes avec les autres. La première met en scène un frère et une sœur à la mort de leurs parents. Le garçon a reçu, par le vœu même de ses parents défunts, le droit de dire et faire tout ce qu'il veut. Mettre le feu à ses biens, tuer des enfants, provoquer des brigands, agacer l'oiseau roc géant qui les tient dans ses serres... l'effronté, comme rendu invincible par cette autorisation posthume, se permet toutes les audaces... Et s'en tire bien, puisqu'il épousera la fille d'un roi ! Le deuxième récit de ces séances, intitulé Le bracelet de cheville, est une véritable variation sur le thème de Cendrillon, avec un minuscule bracelet de cheville en guise de pantoufle de vair.
 
 

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