Mille et une nuits
Mille et une nuits
Mille et une nuits
Sindbad le marin
Ecriture orientale, XVe siècle
Papier, 42 f., 18,5 x 12 cm
BnF, Département des manuscrits, Arabe 3646
© Bibliothèque nationale de France
Ce petit manuscrit qui appartenait à la bibliothèque d’Antoine Galland (il porte la mention « Gallandianus 12 ») est celui (ou l’un de ceux) qu’il a utilisé pour traduire le conte en français. Terminée probablement avant 1697, date de son arrivée à Caen, la traduction, était prête à être publiée lorsqu’il apprit que Sindbad n’était qu’une partie d’un recueil beaucoup plus important appelé Mille et une nuits. Il demanda alors qu’on lui fasse venir de Syrie une copie du manuscrit complet qu’il traduisit et publia à partir de 1704. La traduction de Sindbad, remaniée peut-être avec d’autres manuscrits, fut intégrée dans les volumes des Nuits. Le volume, qu’il semble avoir acquis avant 1700, comporte, avant le texte, sur le premier feuillet, diverses annotations, quelques traductions de mots ou de phrases probablement de sa main.
 
 

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