Histoire de Baybars et des capitaines de police : Dallâl emportée par une fée au dessus de la mer d’émeraude
Le Livre des Mille et Une Nuit
Traduction littérale et complète du texte arabe par le Dr J.-C. Mardrus, illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed., Paris : H. Piazza, 1926-1929.
12 vol.
Bibliothèque nationale de France, réserve des Livres rares, m Y2-214
© Bibliothèque nationale de France
C’est au peintre orientaliste Léon Carré (1878-1942) que l’éditeur Piazza confie l’exécution des 144 peintures qui illustrent les douze volumes des Nuits. Séduit par l’Algérie dès son premier voyage en 1905, il s’installe trois ans plus tard et y restera jusqu’à sa mort. Dans cette illustration qui met en scène l’un des innombrables génies ailés qui peuplent l’univers des Nuits, le peintre, coloriste de talent, utilise pleinement l’espace de la page. Une fée, habillée à l’orientale, déploie ses larges ailes sur le fond blanc des nuages au dessus d’une mer turquoise. Elle est vêtue d’un pantalon bouffant mauve et d’un justaucorps bleu brodé d’or à la calotte assortie ; ses pieds sont chaussés de délicates babouches elles aussi rebrodées. Le revers de son manteau fait écho à la couleur des terres ocrées. Minuscule, la jeune fille ravie, semble enroulée autour de la tête du génie.
 
 

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