la fontaine de Fortune
Le Coeur d’amour épris
René d’Anjou, Provence, vers 1480-1485.
BNF, Manuscrits, français 24399, f. 15
© Bibliothèque nationale de France
Le Coeur d’amour épris fait la synthèse entre la littérature arthurienne et la poésie allégorique dont procède le Roman de la rose, en apparentant la quête de l’aimée à celle du Graal. Comme l’Amant du Roman de la rose, le chevalier Coeur du Coeur d’amour épris de René d’Anjou est confronté à une fontaine « périlleuse » : la fontaine de Fortune. Coeur découvre à son réveil que lui et son compagnon, Désir, s’y sont abreuvés la veille au soir sans lire l’avertissement gravé sur le marbre. L’eau noire de cette fontaine représente l’une des épreuves que le chevalier doit surmonter pour délivrer sa belle :
« Désir cy devant soubz ce perron / De marbre noir comme charbon / Sourit la fontaine de Fortune / ... Et qui bura a la fontaine, / Il en souffrera puis grant paine... ».
 
 

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