Amant et rosier
Amant et rosier
Amant et rosier
Roman de la rose
Guillaume de Lorris et jean Meun, Paris, 1er quart du XIVe s..
BNF, Manuscrits, français 1575, f. 12 vo
© Bibliothèque nationale de France
S’approchant du buisson de roses dont il a vu le reflet dans la fontaine de Narcisse, l’amant jette son dévolu sur un bouton, dont l’odeur lui embaume le coeur (v. 1652-1658) :
De ces boutons .i. en eslui
Ainsint si me trés vers celui
Nulz des autres riens ne prisé
Puis qui je l’ai bien avisé
Car une couleur l’enlumine
Qui est si vermeille et si fine
Comme Nature la puet plus faire…
(Parmi les boutons, j’en choisis un, alorsj’allai vers lui, en comparaison je n’accordai aucun prix à tous les autres à partir du moment où je l’eus bien regardé, car une couleur l’illumine qui est vermeille et la plus parfaite que Nature ne pouvait faire.)
 
 

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