L'auteur et les cieux
Le Livre des échecs amoureux
Evrart de Conty. Peint par le Maître d'Antoine Rolin, Flandre, XVe siècle.
Manuscrit sur parchemin
BNF, Manuscrits (Fr. 9197 fol. 29)
© Bibliothèque nationale de France
L'auteur montre le ciel. Il traite des planètes et de l'excellence du soleil.

Quand l'auteur dit qu'il voyait tant d'étoiles autour de la face et de la tête de Nature que nul vivant n'aurait pu les dénombrer, il le dit à propos des étoiles fixes et de la huitième sphère qui sont innombrables pour l'homme. Bien que celles-ci soient toutes d'un grand pouvoir, les sept planètes ont une efficacité beaucoup plus grande et qui nous est perceptible. En réalité, toutes les vertus et les propriétés que les anciens ont pu reconnaître aux étoiles fixes se ramènent à celles des sept planètes, comme le dit expressément Ptolémée. Il dit en outre qu'il y en avait une qui les surpassait toutes incomparablement en pouvoir et en dignité, et c'était le soleil. Celui qui voudrait bien considérer l'autorité et l'excellence du soleil parmi les planètes et les autres étoiles, s'émerveillerait d'abord de sa taille prodigieuse, car de toutes les choses corporelles qui nous sont perceptibles en ce monde, le soleil est la plus grande, comme le dit Haly. Et Ptolémée dit à ce sujet que le soleil est cent soixante-six fois plus grand que la terre ; il le démontre de manière certaine et véritable.
 
 

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