Le Pont-au-Change

Charles Meryon, 1854

Planche des Eaux-fortes sur Paris
Eau-forte, sur papier vergé, 9e état, imprimée chez Meryon, 26 rue Neuve-St-Etienne-du-Mont (Paris)
Le monogramme « CM » figure dans le motif en haut à gauche
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RÉSERVE EF-397 (2)-BOITE ECU
© Bibliothèque nationale de France
Gravé en douze états, entre 1854 et 1861, Le Pont-au-Change révèle l’intimité de Meryon, ses oscillations entre angoisse et espoir, à une période marquée par son internement en 1858. Cette vue de la Seine dominée par le Palais de Justice, restituée avec une objectivité scrupuleuse, se transforme au fil des états successifs par des modifications apportées au ciel. Il s’emplit tantôt de ballons, tantôt d’un vol de canards, de mouettes et d’aigles dont Baudelaire a souligné l’invraisemblance.