Les Fleurs du Mal : troisième épreuve de « Correspondances »

Chez Poulet-Malassis et de Broise (Paris), 1857

Épreuves d’imprimerie de l’édition originale corrigées par Baudelaire et portant son « bon à tirer »
324 pages, 20 cm
BnF, Réserve des livres rares, RES P-YE-3006
© Bibliothèque nationale de France
Baudelaire retouche le détail de son poème jusqu’au dernier moment : sur cette troisième épreuve de « Correspondances », il supprime la capitale qu’il avait ajoutée au mot « symboles » sur la première épreuve et renonce au tiret placé en tête du sixième vers, qui appelait à comprendre le groupe « dans une ténébreuse et profonde unité » non comme le complément du verbe « se confondent » qui le précède, mais comme celui du verbe « se répondent », placé à la fin de la strophe.