Les Fleurs du Mal : « Je n’ai pas oublié, voisine de la ville... »

Chez Poulet-Malassis et de Broise (Paris), 1857

Épreuves d’imprimerie de l’édition originale corrigées par Baudelaire et portant son « bon à tirer »
324 pages, 20 cm
BnF, Réserve des livres rares, RES P-YE-3006
© Bibliothèque nationale de France
Épreuve corrigée du poème « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville... », l’un des plus intimes des Fleurs du Mal. Baudelaire y évoque à mots couverts le souvenir de l’été 1827 qu’il passa avec sa mère, toute jeune veuve : c’est l’époque qu’il appellera, dans une lettre du 6 mai 1861, « le bon temps des tendresses maternelles ».