La chasse à la licorne
Chansonnier
France, vers 1275-1300
Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Français 846, fol. 1
© Bibliothèque nationale de France
Thibaut de Champagne : "Je suis comme la licorne, qui est frappée de stupeur lorsqu'elle contemple la jeune fille. Elle est si joyeuse de ce qui la tourmente qu'elle s'évanouit sur son sein. On la tue alors par traîtrise. Et moi, Amour et ma dame m'ont tué par le même spectacle : ils tiennent mon coeur, et je ne puis le ravoir."
C'est à partir du XIIe siècle que la licorne revêt un sens positif : l'image de la jeune fille accueillant la licorne dans son sein devient alors le symbole de l'Incarnation du Christ, et l'on retrouve la scène sur des chapiteaux d'église et des vitraux. La mise à mort de la licorne, dont le flanc est percé par la flèche (ou la lance) du chasseur, devient ensuite le symbole de la passion du Christ, qui a été percé au côté lorsqu'il était sur la Croix.
 
 

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