Victor Hugo
 
Testament olographe, Codicille du 31 août 1881.
44 x 29 cm.
Archives nationales, MC, ET LXXXIX/1748
 
C'est par ce fameux codicille de 1881 que Victor Hugo légua à la Bibliothèque nationale l'ensemble de ses manuscrits : "Je donne tous mes manuscrits, et tout ce qui sera trouvé écrit et dessiné par moi, à la bibliothèque nationale de Paris, qui sera un jour la Bibliothèque des états-Unis d'Europe." Après sa mort, en 1885, et l'établissement par les soins du notaire Me Gâtine d'un scrupuleux inventaire, ces manuscrits furent confiés aux exécuteurs testamentaires chargés de l'édition des œuvres de l'écrivain, y compris donc de l'édition posthume de ses textes inachevés : seuls dix-sept manuscrits reliés par l'auteur parvinrent sur les rayons dès 1886 ; le legs fut accepté en 1892 par décret du Président de la République, et l'énorme fonds n'entra à la Bibliothèque qu'au fur et à mesure de la publication des Œuvres complètes.