Les couleurs de l'invisible de l'observation par capteurs aux surfaces modélisées


Le Vésuve en trois dimensions



Topographie de la surface océane
Discipline d'observation de notre environnement naturel et social, la géographie s'est aidée d'une cartographie descriptive aux couleurs, tantôt réalistes, tantôt symboliques. Aujourd'hui, se sont ajoutés aux yeux des spécialistes des sciences de la Terre les capteurs d'instruments qui, embarqués dans les satellites d'observation de notre planète, enregistrent des rayonnements situés au-delà du visible, dans les domaines de l'infrarouge et des ondes radar (ou autres). Par ailleurs, la conception de modèles visant, soit à expliquer un processus, soit à optimiser une distribution spatiale, soit à prévoir une répartition géographique, a donné naissance à une cartographie théorique, généralement déductive.

Paris par SPOT
Les nouvelles méthodes et techniques qui ont fait passer la cartographie d'un stade souvent artisanal à un statut scientifique et industriel n'ont pas dévalué l'emploi de la couleur. Au contraire, les facilités qu'offrent les matériels et les logiciels infographiques d'une part, la nouveauté des domaines "invisibles" d'autre part, et cela dans un contexte où l'image est omniprésente, obligent à repenser le bon usage des palettes. L'abondance de l'offre peut être source de "cacochromie" comme elle peut servir à révéler des espaces insoupçonnés.

Paris

Comment choisir les couleurs capables de rendre perceptibles les mesures instrumentales faites dans l'invisible physique, ou les répartitions résultant de modèles abstraits ? Les exemples qui sont donnés dans cette section voudraient proposer quelques réponses à cette question. Des réponses qui ne sont ni exhaustives, ni toutes satisfaisantes et qui peuvent s'inspirer d'expériences antérieures.