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  Le Traité du ciel d’Aristote
Aristote, Recueil d’ouvrages,
Traduction gréco-latine, XIIIe siècle
Parchemin ; 339 ff. ; initiales de couleur, petites peintures
Paris, Bibliothèque Mazarine, ms. 3458, fo 62vo
 
Aristote présente le ciel et les éléments qui constituent les corps dans un monde partagé en deux : le monde supralunaire, parfait, et le monde sublunaire, imparfait. Le ciel d’Aristote, centré sur la Terre et formé de couches concentriques, est fini, unique et éternel : « Disons maintenant que non seulement il n’y a qu’un Ciel, mais encore qu’il est impossible qu’il y en ait plusieurs ; et qu’en outre, étant incorruptible et ingénérable, il est éternel » (Traité du ciel, I, 9).