patience...
 
  Atlas de Cellarius
Andreas Cellarius,
Harmonia macrocosmica, seu Atlas universalis et novus, totius universi creati cosmographiam generalem et novam exhiben… studio et labore Andreae Callarii…,
Amsterdam, apud J. Janssonium, 1661. In-fol.
Paris, BnF, Cartes et plans, Ge DD-4796 (141)
 
Personnage mystérieux, Cellarius (version latinisée du patronyme allemand Kneller) a vécu et travaillé essentiellement aux Pays-Bas. La page de titre de l’Harmonia macrocosmica l’identifie comme recteur d’un collège à Hoorne, au nord du pays. L’ouvrage est une compilation de l’information astronomique de l’époque, comprenant des diagrammes sur les systèmes du monde et des cartes célestes. Le volume contient également beaucoup de texte, et inclut quelques-unes des plus spectaculaires illustrations de l’histoire de l’astronomie. Riche en symboles, l’atlas de Cellarius met en scène des représentations de figures mythologiques, des portraits d’astronomes et de personnages historiques qui embellissent les cartes techniques. La planche 20 présentée ici explique la théorie des planètes supérieures dans le système de Ptolémée. Les éléments de construction – épicycle, excentrique, déférent, équant – sont représentés en une impressionnante scénographie. Au cours de son mouvement, la planète – figurée ici par un petit soleil – tantôt se rapproche, tantôt s’éloigne de la Terre, ce qui rend compte de sa variation d’éclat.