patience...
 
  Aristote, Ptolémée, Copernic
Galileo Galilei,
Dialogo di Galileo Galilei Linceo… dove ne i congressi di quattro giornate si discorre sopra i due massimi sistemi del mondo tolemaico e copernicano…,
Florence, per G. B. Landini, 1632. In-4o.
Paris, BnF, Réserve des livres rares, Rés. pV 568 (1)
 
C’est dans ce texte que Galilée, à partir des observations qu’il avait effectuées avec sa lunette astronomique, adopte le système héliocentrique. « Ses dons littéraires hors du commun lui permettent de parler aux hommes cultivés de son époque une langue si claire et si frappante qu’il parvient à dépasser la pensée anthropocentrique et mythique de ses contemporains et à ramener ceux-ci à une conception objective, causale, du cosmos, que l’humanité avait perdue après l’apogée de la culture grecque », devait déclarer Einstein en 1953. Le frontispice, dû à Stefano della Bella, montre (de gauche à droite) Aristote et Ptolémée, les fondateurs de l’ancien système du monde resté en vigueur pendant près de deux millénaires, et Copernic, dont Galilée défend les thèses avec ardeur.