patience...
 
  Galaxie d’Andromède
© S. Kohle
 
Pourtant visible à l’œil nu, la nébuleuse d’Andromède est absente des premiers catalogues d’étoiles, sans doute parce que son aspect flou, non stellaire, la faisait passer pour une lueur insignifiante. La plus ancienne mention connue remonte à 964, dans le Livre des étoiles fixes d’al-Sufi, qui l’appela « petit nuage céleste ». Tycho Brahé, qui décrivit avec soin l’étoile voisine, n’en fit pas mention. En 1612, elle fut enfin signalée en Europe par Simon Marius. Hodierna la répertoria dans son catalogue de 1654, et Flamsteed la représenta dans son atlas de 1725, sans lui attribuer de numéro. C’est en l’étudiant qu’Edwin Hubble démontra, en 1925, sa nature extragalactique, et par là même dévoila un univers immense peuplé de milliards de galaxies analogues à la nôtre.