Spectres sidéraux Emmanuel Liais, L’Espace céleste et la nature tropicale : description physique de l’Univers, d’après des observations personnelles faites dans les deux hémisphères.
				Préface de M. Babinet. Dessins de Yan’Dargent Paris, Garnier frères, 1865. Gr. In-8o Paris, BnF, Département littérature et art, V. 15872§
				Astronome français né à Cherbourg en 1826, Emmanuel Liais, attaché à l’Observatoire de Paris, partit en mission scientifique au Brésil en 1858. Cette planche de L’Espace céleste montre des spectres sidéraux (1. Soleil, 2. alpha Orion, 3. Aldébaran, 4. Sirius, 5. Rigel, 6. Pollux, 7. Nébuleuse d’Orion), et des spectres métalliques (8. Sodium, 9. Caesium, 10. Rubidium, 11. Potassium, 12. Baryum) pris en laboratoire terrestre. Par comparaison, le spectre de Bételgeuse (* Orion), de teinte orangée, révèle les raies du sodium, du magnésium, du calcium et du fer. Celui d’Aldébaran, d’un rouge pâle, montre du sodium, du calcium, du magnésium, de l’hydrogène, mais ne comporte pas de baryum. Le spectre de la Nébuleuse d’Orion contient trois raies brillantes nettement définies, séparées par des intervalles sombres caractéristiques de la lumière émise par une matière à l’état gazeux.