Le système dAristote Petrus Apianus, Cosmographicus liber |
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typis 3, Landshutae, Weyssenburgers, Impensis P. Apiani, 1524. In-4o Paris, BnF, Réserve des livres rares, Rés. V. 914, fo 6 |
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Apianus est un mathématicien allemand dans la
tradition de Regiomontanus. Entre 1527 et 1552, il fut professeur de mathématiques
à Ingolstadt, où il acheta une imprimerie et réalisa quelques-uns plus beaux
ouvrages dastronomie. Le système du monde selon Aristote est représenté
ici dans la première édition de son Cosmographicus liber. Cet ouvrage,
repris en 1529 par Gemma Frisius, fut traduit largement dans toute lEurope
du XVIe siècle et connut une importante popularisation. La Terre,
au centre, abrite les deux éléments fondamentaux « lourds », la terre et
leau. Elle est entourée des sphères de lair et du feu. « La
seconde partie du grand monde comprend le ciel et les étoiles, laquelle
Aristote appelle la quintessence. » Dans la cosmologie aristotélicienne,
ce monde supralunaire est le séjour de lharmonie et de la perfection,
représentée par les sphères. Celles-ci supportent la Lune, le Soleil et
les planètes, et toutes sont contenues à lintérieur de la sphère des
fixes, sur laquelle sont fichées les étoiles et les constellations. Viennent
ensuite le ciel cristallin, le Primum Mobile (Premier Moteur), chargé de
mettre en mouvement les cieux inférieurs au moyen de deux roues dentées,
et enfin lEmpyrée, habitacle de Dieu et de ses élus. Cette conception
dun monde clos, centré sur la Terre et construit à laide de
sphères, restera en vogue jusquau début du XVIIe siècle. |