patience...
 
  L’univers relativiste
Image du film Infiniment courbe
1992

La Sept/Arte/CNRS Audiovisuel
 
Une révolution conceptuelle s’est déroulée au XXe siècle, d’ampleur égale à celle du XVIe siècle, qui fait passer la science d’une conception newtonienne à une conception relativiste : la théorie de la relativité générale, mise au point par Albert Einstein en 1915, fait appel à la géométrie « riemannienne ». La richesse et la complexité de celle-ci permettent d’attribuer à l’espace une structure courbe et non plus plate, souple et non plus rigide. Seule une approche mathématique permet d’aborder les problèmes physiques, ou cosmologiques, dans ce cadre. Si l’espace, et même l’espace-temps, sont courbés, les trajets des rayons lumineux suivent cette courbure. Cela permet de représenter la structure géométrique de l’espace-temps relativiste au moyen du « tissu de lumière », c’est-à-dire du réseau des trajectoires des rayons lumineux. Ce réseau de lumière épouse la forme de l’espace-temps et n’est donc plus rectiligne.