Clémentine Lamouret, corde lisse
Spectacle de la 19e promotion du CNAC, 6 avril 2006
© Photo Philippe Cibille pour le CNAC
Le choix de la verticalité, de l’ascension et de la chute a fait de la corde lisse un agrès contemporain, détaché de toute connotation péjorative liée à son utilisation traditionnelle comme attraction intermédiaire, souvent placée pendant le démontage de la cage centrale. Désormais, cette ligne souple et sinueuse s’apprivoise et s’associe à des propositions artistiques fortes, prétexte à une séquence, une petite forme où une pièce longue à l’instar du Vide de Fragan Gelhker. Clémentine Lamouret joue de sa corde comme d’une partenaire, s’y enlace et s’y suspend, développant un vocabulaire singulier à partir d’une ligne, presque inquiétante dans sa simplicité, mais séduisante aussi dans sa capacité à susciter l’engagement.
BnF, Éditions multimédias, 2021