Art minoen : scène de taurokathapsia, ou saut au-dessus d’un taureau
Fresque provenant du palais du roi Minos à Cnossos (Knossos), 1700-1400 avant J.-C.
Herakleion, Musée archéologique
© Photo Luisa Ricciarini / Leemage
Les fresques du palais du roi Minos, à Cnossos, célèbrent la faune et la flore sur des panneaux de céramique délicatement dessinés et colorés, découverts en 1901 par Sir Arthur Evans. Les scènes peintes évoquent des bestiaires chimériques, idylliques ou naturels caractérisés par leurs qualités symboliques. Le taureau est très représenté, pour sa stature impressionnante et une force brute à laquelle hommes et femmes se mesurent.
Ce fragment d’une fresque du palais de Cnossos, découverte en 1901, capture un moment d’une cérémonie rituelle. Elle perpétue la figure fugitive d’un voltigeur qui termine son saut au-dessus d’un taureau au galop volant par une esquisse d’équilibre sur son dos. Un personnage tient l’animal par une corne comme pour ralentir sa course tandis qu’une femme parée de fleurs et de bijoux s’élance à son tour, le regard et les bras tendus devant elle. L’acrobate, étymologiquement, est celui « qui s’élève sur la pointe des pieds ». Dans toutes les cultures, il expérimente des sauts de plus en plus élaborés pour s’élever toujours plus haut.
Ce fragment d’une fresque du palais de Cnossos, découverte en 1901, capture un moment d’une cérémonie rituelle. Elle perpétue la figure fugitive d’un voltigeur qui termine son saut au-dessus d’un taureau au galop volant par une esquisse d’équilibre sur son dos. Un personnage tient l’animal par une corne comme pour ralentir sa course tandis qu’une femme parée de fleurs et de bijoux s’élance à son tour, le regard et les bras tendus devant elle. L’acrobate, étymologiquement, est celui « qui s’élève sur la pointe des pieds ». Dans toutes les cultures, il expérimente des sauts de plus en plus élaborés pour s’élever toujours plus haut.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021