Angelica Bongiovonni, roue Cyr
Médaillée d’argent au 34e Festival mondial du cirque de demain, Cirque Phénix (Paris), janvier 2013
© Photo Yan Forhan pour le Festival mondial du cirque de demain
Dès ses jeunes années, Angelica, Californienne, sait qu’elle s’investira dans le cirque, creuset de toutes ses passions, la danse, la musique, le mouvement, l’apprentissage de disciplines extrêmes. La pratique du trapèze au L. A. Circus à 7 ans, élargie à d’autres techniques aériennes lors de son cursus à l’École Nationale de Cirque de Montréal, s’achève avec une chute et ses séquelles. La roue Cyr s’impose comme un nouveau territoire de jeu et un défi. Ingrat, fuyant, lourd, même, ce simple cercle de métal est d’abord difficile à maîtriser. L’étudiante mobilise toutes ses ressources techniques et artistiques pour élaborer un ballet acrobatique qui entraîne l’agrès et sa partenaire dans un enchaînement de figures nettes, fortes et déliées en même temps. Une variation tourbillonnante, comme calligraphiée par les envols d’une robe rouge, ample et légère, signée par la conceptrice de costumes Liz Vandal, et que l’artiste porte dans la création Cirkopolis du Cirque Eloize, établi à Montréal dans l’ancienne gare Dalhousie. MM
BnF, Éditions multimédias, 2021