Gérard Edon, trapèze Washington
Tower Circus de Blackpool, Angleterre, août 1970
© Photo Kai Pertersen pour Gérard Edon
Gérard Edon est au XXe siècle l’un des meilleurs ambassadeurs au monde du trapèze Washington, une technique particulière qu’il maîtrise avec exigence et une grande élégance.
L’agrès, inventé vers 1870 par H. R. « Keyes » Washington (1838-1882), est avant tout une discipline d’équilibre. Même s’il porte le même nom, il transforme radicalement la pratique du trapèze fixe ou du trapèze ballant, légers, mobiles et utilisés par les acrobates pour enchaîner postures, figures ou suspensions. Formé également d’une barre en métal tenue par des cordes, il offre des dimensions et surtout un poids plus importants. Sa manipulation est lente et majestueuse. Assurée par l’acrobate debout, elle repose sur son parfait équilibre, assuré par deux contrepoids ou un lest réparti sur toute sa longueur. La barre est évidée en son milieu pour accueillir une petite coupelle destinée à recevoir la tête de l’acrobate. Le répertoire des figures est peu étendu mais son exécution requiert une grande force de concentration et un sens de l’équilibre peu commun. Sous la coupole du cirque, debout ou sur la tête, de face ou de profil, Gérard Edon semble faire corps avec son trapèze. Les mains, libres, en guise de balancier, il imprime à son agrès des mouvements d’avant en arrière de plus en plus amples, en cercles ou en grand ballant.
Sources :
- Entretien avec Gérard Edon.
- Adrian, Ils donnent des ailes au cirque, coll. L’Encyclopédie du cirque n°6, p. 60, Paris, 1968.
L’agrès, inventé vers 1870 par H. R. « Keyes » Washington (1838-1882), est avant tout une discipline d’équilibre. Même s’il porte le même nom, il transforme radicalement la pratique du trapèze fixe ou du trapèze ballant, légers, mobiles et utilisés par les acrobates pour enchaîner postures, figures ou suspensions. Formé également d’une barre en métal tenue par des cordes, il offre des dimensions et surtout un poids plus importants. Sa manipulation est lente et majestueuse. Assurée par l’acrobate debout, elle repose sur son parfait équilibre, assuré par deux contrepoids ou un lest réparti sur toute sa longueur. La barre est évidée en son milieu pour accueillir une petite coupelle destinée à recevoir la tête de l’acrobate. Le répertoire des figures est peu étendu mais son exécution requiert une grande force de concentration et un sens de l’équilibre peu commun. Sous la coupole du cirque, debout ou sur la tête, de face ou de profil, Gérard Edon semble faire corps avec son trapèze. Les mains, libres, en guise de balancier, il imprime à son agrès des mouvements d’avant en arrière de plus en plus amples, en cercles ou en grand ballant.
Sources :
- Entretien avec Gérard Edon.
- Adrian, Ils donnent des ailes au cirque, coll. L’Encyclopédie du cirque n°6, p. 60, Paris, 1968.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021