Les multiples petits métiers forains chinois
Vers 1950
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
L’acrobatie est née en Chine il y a plus de trois millénaires mais elle se pratique sur la scène des théâtres acrobatiques ou, pendant longtemps, sur les aires centrales des villages, surélevées ou non par des estrades.
L’apprentissage de base repose sur deux véritables jambes de force : le travail de l’équilibre, directement obtenu par la marche sur une corde, d’abord simple, puis entravée par le port de poids ou de perches garnies de grappes d’enfants ou d’autres acrobates, et le saut périlleux avant et arrière, à terre et sur agrès, compliqué de figures.
Itinérants, les saltimbanques, « montreurs à même le sol », liaoditande, sont désignés comme « ceux qui parcourent lacs et rivières » : paojianghude, dans un temps où on circule d’un bout à l’autre des provinces par les voies d’eau, explique le spécialiste de l’art asiatique Jacques Pimpaneau dans Chanteurs, conteurs, bateleurs, 1977. Leurs exercices, « durs » ou « mous », regroupés dans les « cent variétés », baixi ou « spectacles variés », zaxi, sont souvent présentés à plusieurs dans une précaire enceinte de toile. Certains empereurs organisent des festivals et des concours où des centaines de bateleurs présentent leurs attractions.
Cette planche replace un grand nombre de techniques de cirque propres à la tradition chinoise ou plus modernes dans l’environnement du monde forain, ou parcs d’amusement, avec ses jeux, ses attractions, son public. Des acrobates exécutent équilibres sur fil ou sur cycles, portés ou élévations. Et aux techniques classiques des jongleurs de force (avec des jarres), de diabolos ou de petits objets légers, assiettes de porcelaine ou bouquets de plumes, s’associent des manipulations de bâtons ou de fourches dérivées de la pratique d’arts martiaux des moines de Shaolin.
L’apprentissage de base repose sur deux véritables jambes de force : le travail de l’équilibre, directement obtenu par la marche sur une corde, d’abord simple, puis entravée par le port de poids ou de perches garnies de grappes d’enfants ou d’autres acrobates, et le saut périlleux avant et arrière, à terre et sur agrès, compliqué de figures.
Itinérants, les saltimbanques, « montreurs à même le sol », liaoditande, sont désignés comme « ceux qui parcourent lacs et rivières » : paojianghude, dans un temps où on circule d’un bout à l’autre des provinces par les voies d’eau, explique le spécialiste de l’art asiatique Jacques Pimpaneau dans Chanteurs, conteurs, bateleurs, 1977. Leurs exercices, « durs » ou « mous », regroupés dans les « cent variétés », baixi ou « spectacles variés », zaxi, sont souvent présentés à plusieurs dans une précaire enceinte de toile. Certains empereurs organisent des festivals et des concours où des centaines de bateleurs présentent leurs attractions.
Cette planche replace un grand nombre de techniques de cirque propres à la tradition chinoise ou plus modernes dans l’environnement du monde forain, ou parcs d’amusement, avec ses jeux, ses attractions, son public. Des acrobates exécutent équilibres sur fil ou sur cycles, portés ou élévations. Et aux techniques classiques des jongleurs de force (avec des jarres), de diabolos ou de petits objets légers, assiettes de porcelaine ou bouquets de plumes, s’associent des manipulations de bâtons ou de fourches dérivées de la pratique d’arts martiaux des moines de Shaolin.
BnF, Éditions multimédias, 2021