Les Triska, funambules, au Cirque Schumann
Copenhague, 1940
Centre national des arts du cirque, archives Tristan Rémy
© D.R.
Comme les Wallendas, funambules renommés, la troupe des Triska est constituée de quatre funambules, trois hommes et une femme. Trop peu pour présenter les pyramides « culte », à six ou à sept, dont l’installation puis l’ébranlement au pas et l’inexorable traversée d’une passerelle à l’autre font monter une indescriptible émotion dans le public, ils multiplient les exercices, passages et sauts à pied et sur cycles. La photographie ci-dessus montre une prouesse qui met à l’épreuve le sens de l’équilibre, la puissance et la maîtrise des porteurs, sans parler de la précision de gestes du voltigeur, qui doit escalader à vélo une barre que les porteurs élèvent et fixent à leurs épaules. L’instant suivant, il se dresse sur les pédales ou même la selle de sa bicyclette, tandis que ses partenaires s’attachent à réduire à la force des cuisses et en équilibrant leurs lourds balanciers, les oscillations du câble et celles, contradictoires, du dispositif constitué, mobile et pesant.
Lorsqu’ils se produisent huit ans plus tard au Cirque Medrano ils sont 7, dont certains membres de la famille, proche, des Omankowsky. Les historiens et chroniqueurs du cirque de l’époque Adrian et Tristan Rémy ont détaillé et comparé le numéro, découvert en 1948, avec des présentations vues peu auparavant : celle de la compagnie d’une vingtaine d’artistes de Camilla Mayer II au Parc des Princes et quelques semaines plus tôt, celle des Dobritch au Cirque d’Hiver.
C’est au Cirque d’Hiver également que la troupe des Triska, rajeunie, composée de trois femmes et deux hommes, se produit pour « La Piste aux Étoiles » le 8 décembre 1965. L’évolution en moyenne hauteur leur permet un enchaînement rapide de performances, sauts et élévations simples, avec ou sans appareils, mais toujours avec le concours d’un balancier plus ou moins courbé selon l’exercice. MM.
Sources :
- Adrian, Le sens de l’équilibre, Éditions Paul Adrian, collection L’Encyclopédie du cirque n°7, 1993, p. 105.
- Article « Les Triska » de Tristan Rémy, dans Les Lettres Françaises du 22 avril 1948.
Voir aussi :
- Video de « La Piste aux Étoiles » du 8 décembre 1965, archive INA à 18’10.
Lorsqu’ils se produisent huit ans plus tard au Cirque Medrano ils sont 7, dont certains membres de la famille, proche, des Omankowsky. Les historiens et chroniqueurs du cirque de l’époque Adrian et Tristan Rémy ont détaillé et comparé le numéro, découvert en 1948, avec des présentations vues peu auparavant : celle de la compagnie d’une vingtaine d’artistes de Camilla Mayer II au Parc des Princes et quelques semaines plus tôt, celle des Dobritch au Cirque d’Hiver.
C’est au Cirque d’Hiver également que la troupe des Triska, rajeunie, composée de trois femmes et deux hommes, se produit pour « La Piste aux Étoiles » le 8 décembre 1965. L’évolution en moyenne hauteur leur permet un enchaînement rapide de performances, sauts et élévations simples, avec ou sans appareils, mais toujours avec le concours d’un balancier plus ou moins courbé selon l’exercice. MM.
Sources :
- Adrian, Le sens de l’équilibre, Éditions Paul Adrian, collection L’Encyclopédie du cirque n°7, 1993, p. 105.
- Article « Les Triska » de Tristan Rémy, dans Les Lettres Françaises du 22 avril 1948.
Voir aussi :
- Video de « La Piste aux Étoiles » du 8 décembre 1965, archive INA à 18’10.
BnF, Éditions multimédias, 2021