Mlle Azella envol de bâton à bâton
Hippodrome de la Porte Dauphine, 1867
Lithographie de F. Sorrieu, Imprimerie Lemercier (Paris)
BnF, Bibliothèque-musée de l’Opéra, CIRQUE 5 (6)
© Bibliothèque nationale de France
Mlle Azella (ou Azela) fait sensation à l’Hippodrome de la Porte Dauphine où elle débute en août 1867 et dans les théâtres européens avec une performance de bâton à bâton, dix ans à peine après la première Course aux trapèzes de Jules Léotard.
Née Emilie Anne Zanfretta, née en 1850, la jeune danseuse de corde rencontre l’acteur, jongleur et entrepreneur Henri Agoust (1842 ?-1900) en 1862 sur le théâtre havrais du « Jeune Henri ». Il la rebaptise Azella, la forme au trapèze et l’épouse le 28 juin 1863 à New York devant un pasteur protestant. Ils reviennent d’Amérique en 1867, engagés tous les deux à l’Hippodrome de la Porte Dauphine.
Connue comme « la Léotard au féminin », elle signe un contrat de 30 représentations au cirque de Saint-Pétersbourg et à son retour, après un passage triomphal aux Folies Bergère, elle effectue une tournée en France avec sa sœur Rosita Zanfretta pour partenaire.
En 1876, artiste déjà renommée, elle est engagée à Londres par Marquez de Gonza, trapéziste pseudo-Mexicain de la troupe des Golden Wings, né en réalité George Edwin Algar (1847 ?-1885). La nouvelle formation de trapèze volant, constituée de M. Lunardi, Miss Azella et le « Marquis de Gonza », se produit une dizaine d’années, jusqu’à la mort d’Algar. La troupe était alors en contrat avec la Wilson Barret’s Company. Divorcée, Anne-Azella devient Mme Wilson. Elle transmettra à sa fille son nom de scène et son savoir. Ainsi, les programmes de nombreux cirques européens comportent, de 1900 à 1927 environ, la mention de Miss Azella Wilson, trapéziste.
Sources :
- Les Coulisses parisiennes du 1er janvier 1881, sous la plume de Navarrenx. (Erreur sur le prénom : ce n’est pas Marietta mais Anne, dite Annette Zanfretta).
- Aux Folies Bergère dans La Fantaisie Parisienne du 1er octobre 1873.
- Au Cirque-Théâtre Valette à Marseille, dir. M. Delmary : « numéros de trapèze et voltiges dans l’espace par les charmantes miss Azella et Rosita » dans La Revue artistique du 16 novembre 1873.
- Demande en nullité du mariage de Henri Agoust et Anne Zanfretta contracté à NYC le 28 juin 1863 dans La Gazette des Tribunaux du 9 octobre 1874.
- À l’Hippodrome de l’Alma : « Avec ces attractions alternent les exercices aériens de la gracieuse Azella, si bien secondée par les gymnastes de Gonza et Lunardi » dans La France du 9 septembre 1879.
- Miss Wilson au cirque Medrano, fille d’Azella dans La Culture Physique du 15 mai 1908.
Née Emilie Anne Zanfretta, née en 1850, la jeune danseuse de corde rencontre l’acteur, jongleur et entrepreneur Henri Agoust (1842 ?-1900) en 1862 sur le théâtre havrais du « Jeune Henri ». Il la rebaptise Azella, la forme au trapèze et l’épouse le 28 juin 1863 à New York devant un pasteur protestant. Ils reviennent d’Amérique en 1867, engagés tous les deux à l’Hippodrome de la Porte Dauphine.
Connue comme « la Léotard au féminin », elle signe un contrat de 30 représentations au cirque de Saint-Pétersbourg et à son retour, après un passage triomphal aux Folies Bergère, elle effectue une tournée en France avec sa sœur Rosita Zanfretta pour partenaire.
En 1876, artiste déjà renommée, elle est engagée à Londres par Marquez de Gonza, trapéziste pseudo-Mexicain de la troupe des Golden Wings, né en réalité George Edwin Algar (1847 ?-1885). La nouvelle formation de trapèze volant, constituée de M. Lunardi, Miss Azella et le « Marquis de Gonza », se produit une dizaine d’années, jusqu’à la mort d’Algar. La troupe était alors en contrat avec la Wilson Barret’s Company. Divorcée, Anne-Azella devient Mme Wilson. Elle transmettra à sa fille son nom de scène et son savoir. Ainsi, les programmes de nombreux cirques européens comportent, de 1900 à 1927 environ, la mention de Miss Azella Wilson, trapéziste.
Sources :
- Les Coulisses parisiennes du 1er janvier 1881, sous la plume de Navarrenx. (Erreur sur le prénom : ce n’est pas Marietta mais Anne, dite Annette Zanfretta).
- Aux Folies Bergère dans La Fantaisie Parisienne du 1er octobre 1873.
- Au Cirque-Théâtre Valette à Marseille, dir. M. Delmary : « numéros de trapèze et voltiges dans l’espace par les charmantes miss Azella et Rosita » dans La Revue artistique du 16 novembre 1873.
- Demande en nullité du mariage de Henri Agoust et Anne Zanfretta contracté à NYC le 28 juin 1863 dans La Gazette des Tribunaux du 9 octobre 1874.
- À l’Hippodrome de l’Alma : « Avec ces attractions alternent les exercices aériens de la gracieuse Azella, si bien secondée par les gymnastes de Gonza et Lunardi » dans La France du 9 septembre 1879.
- Miss Wilson au cirque Medrano, fille d’Azella dans La Culture Physique du 15 mai 1908.
BnF, Éditions multimédias, 2021