Compania Havana, trapèze volant
31e Festival mondial du cirque de demain, Cirque Phénix (Paris), 2010
© Photo Marie-Thérèse Cardoso pour le Festival mondial du cirque de demain
Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre d’une coopération culturelle élargie, le régime soviétique a fait le choix d’implanter dans les démocraties populaires et dans plusieurs nations amies des structures de formation aux arts du cirque. Pyongyang, Oulan Bator, Budapest ou La Havane ont ainsi reçu des moyens et des instructeurs pour développer à la fois un secteur professionnel et une vision artistique.
La Compania Havana est une entité singulière : elle offre à des artistes formés à l’École nationale de cirque de La Havane comme à de jeunes gymnastes désireux de se lancer dans une seconde carrière après quelques années de compétition, la possibilité de créer ou d’intégrer une troupe acrobatique.
Cette photographie d’un numéro aérien créé à Cuba illustre bien l’empreinte soviétique notamment sur la mixité des techniques. Deux porteurs debout, dans l’esprit du cadre russe, et un porteur à la chaise se relaient pour dynamiser les passages des voltigeurs et donner ainsi une impression de fluidité technique très efficace.
La Compania Havana est une entité singulière : elle offre à des artistes formés à l’École nationale de cirque de La Havane comme à de jeunes gymnastes désireux de se lancer dans une seconde carrière après quelques années de compétition, la possibilité de créer ou d’intégrer une troupe acrobatique.
Cette photographie d’un numéro aérien créé à Cuba illustre bien l’empreinte soviétique notamment sur la mixité des techniques. Deux porteurs debout, dans l’esprit du cadre russe, et un porteur à la chaise se relaient pour dynamiser les passages des voltigeurs et donner ainsi une impression de fluidité technique très efficace.
BnF, Éditions multimédias, 2021