Boulicot et Recordier, duo clownesque
Cirque Medrano, 1933
Centre national des arts du cirque, archives Ali Héritier
© D.R.
Le duo Boulicot et Recordier est créé en 1924, à l’initiative du régisseur de l’Empire Music-Hall Cirque, préoccupé de distraire les spectateurs devant le rideau rouge pendant les changements de décors.
Acrobate aérien comique et barriste dans la troupe de Dimitrescu, trapéziste volant dans celle des Rainat puis celle des Alex, Alphonse Boulicot (1878-1957) se convertit en auguste à la suite d’une chute. Maurice Chevalier le fait entrer à l’Empire à son ouverture en 1924. Il adopte alors la silhouette du clown dessiné par Halouze (Edouard, 1895-1951) sur cette affiche.
Sous son masque d’auguste, il enfile de vastes jaquette et pantalon à carreaux, un long gilet blanc à pointes et une perruque de cheveux verts qu’il coiffe d’un bonnet écossais à pompon rouge.
L’Empire demande à Emile Recordier (1890-1946), journaliste au profil de Monsieur Loyal rebaptisé P’tit Mimile, de donner la réplique à l’auguste parleur dont le rire en cascatelles ponctue des « boulicoteries » à forte teneur satirique.
La reprise de l’Empire par Stawisky an 1933 et sa reconversion en théâtre d’opérette chasse le duo, accueilli au Cirque Medrano une première fois pour toute la saison.
Acrobate aérien comique et barriste dans la troupe de Dimitrescu, trapéziste volant dans celle des Rainat puis celle des Alex, Alphonse Boulicot (1878-1957) se convertit en auguste à la suite d’une chute. Maurice Chevalier le fait entrer à l’Empire à son ouverture en 1924. Il adopte alors la silhouette du clown dessiné par Halouze (Edouard, 1895-1951) sur cette affiche.
Sous son masque d’auguste, il enfile de vastes jaquette et pantalon à carreaux, un long gilet blanc à pointes et une perruque de cheveux verts qu’il coiffe d’un bonnet écossais à pompon rouge.
L’Empire demande à Emile Recordier (1890-1946), journaliste au profil de Monsieur Loyal rebaptisé P’tit Mimile, de donner la réplique à l’auguste parleur dont le rire en cascatelles ponctue des « boulicoteries » à forte teneur satirique.
La reprise de l’Empire par Stawisky an 1933 et sa reconversion en théâtre d’opérette chasse le duo, accueilli au Cirque Medrano une première fois pour toute la saison.
BnF, Éditions multimédias, 2021