Fernand Raynaud en auguste dans un duo avec Pipo
Cirque Medrano, 1958
Centre national des arts du cirque, archives Ali Héritier
© D.R.
Humoriste plus volontiers habitué à la scène des grands music-halls, Fernand Raynaud s’est néanmoins aventuré sur la piste de plusieurs cirques pour y distiller à la fois son humour et sa silhouette d’auguste involontaire. En 1957, sous la coupole du Cirque Medrano, il interprète neuf entrées comiques, un mélange de certains de ses sketches et de saynètes spécialement écrites pour l’occasion. Il s’affuble notamment d’un tutu, s’inscrivant ainsi dans une longue filiation de clowns travestis. Il se produit également aux côtés du géant Atlas pour l’entrée comique des Frères jumeaux et touche le public par la justesse de ses expressions et la précision de son interprétation. Fernand Raynaud est l’un des rares fantaisistes de son temps à s’être risqué sur une aire de jeu très contraignante, où le public encercle l’artiste et où les ombres du théâtre n’existent pas. Soucieux de rendre hommage à la pluridisciplinarité qui caractérise les gens du cirque, il explore plusieurs facettes du répertoire et présente même un numéro d’ânes dressés, proche en cela de Dourov ou Babylas.
En 1959, Fernand Raynaud est engagé par Mustapha Amar pour présenter une suite de sketches en seconde partie de programme de son spectacle de tournée. Entre le numéro de la trapéziste Lilian Kenny et celui des acrobates Tonellys, l’humoriste, assisté de son épouse Renée Caron et du comédien et chanteur André Vylar, offre une prestation très largement inspirée par son one man show du moment. Une transposition quasi littérale qui ne convainc qu’à moitié le public et qui incitera Mustapha Amar à privilégier désormais de « vrais » numéros de cirque pour composer ses spectacles.
En 1959, Fernand Raynaud est engagé par Mustapha Amar pour présenter une suite de sketches en seconde partie de programme de son spectacle de tournée. Entre le numéro de la trapéziste Lilian Kenny et celui des acrobates Tonellys, l’humoriste, assisté de son épouse Renée Caron et du comédien et chanteur André Vylar, offre une prestation très largement inspirée par son one man show du moment. Une transposition quasi littérale qui ne convainc qu’à moitié le public et qui incitera Mustapha Amar à privilégier désormais de « vrais » numéros de cirque pour composer ses spectacles.
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BnF, Éditions multimédias, 2021