« Frêle porcelaine de Saxe, Mimi Paolo, vive, rose et blonde, donne un accent très personnel à la danse sur fil tendu, sous le regard du plus vigilant des maîtres, son père Paolo, grand jongleur de naguère. » C’est en ses termes que le journaliste Jacques Richard évoque dans L’Aurore du 14 décembre 1970 l’apparition et les enchainements sur divers rythmes de la fildefériste française au programme du cirque Amar, monté au Rond-Point de la Défense pour les galas de la fin de l’année 1970. De passage à Paris pour ce contrat, Mimi Paolo est invitée à participer à l’émission de Noël de « La Piste aux Étoiles » au Cirque d’Hiver-Bouglione, devant une barrière et un public familiers, qui l’ont connue enfant avec son père Paolo, et qui seront touchés par sa mort prématurée, dix ans plus tard.
L’image de ce saut de biche, figure de danse classique régulièrement et parfaitement exécutée avec le peu de recul et le peu d’élan qu’offre un fil tendu, est largement reproduite sur les supports de communication des cirques comme, en Allemagne, Busch-Roland, qui fait appel à Mimi Paolo en 1968, 1972 et 1975.
 
Sources :
- Adrian, Le Sens de l’équilibre, Édition Paul Adrian, 1993, p. 92.
- L’Aurore du 14 décembre 1970, cité dans Philippe Goudard et François Amy de la Bretèque, Trente ans de cirque en France, Chroniques de Jacques Richard, journaliste, Montpellier, PULM 2018, p. 59.