Palmyre Annato, écuyère à panneau
Élève de M. Adolphe Franconi
Cirque National des Champs-Élysées, vers 1850
Centre national des arts du cirque, archives Tristan Rémy
© D.R.
Sous la direction d’Adolphe Franconi, descendant de la 3e génération de la dynastie éponyme, le Cirque National des Champs-Élysées présente un spectacle essentiellement équestre, où les femmes, écuyères à panneau ou montées en amazone, tiennent un rôle prépondérant.
Ainsi, à la réouverture du Cirque d’Été en avril 1850, Palmyre Annato figure sur la même affiche que l’écuyère et dresseuse Caroline Loyo (vers 1816-1892), initiatrice, avec le maître de manège François Baucher, d’une équitation nouvelle ou haute école dont le cirque devint une vitrine. Au même programme, les exercices de Mlle Hedwige Briloff alternent avec les pas de danse sur le dos du cheval d’Emelina Lambert ou de Mlle Paul Seigneurie.
Née à Copenhague vers 1829 d’une danseuse équestre, Palmyra Pazziani et d’un chanteur, Palmyre Annato, à l’instar d’autres filles de banquistes comme Virginie Kennebel, elle foule la piste pour la première fois vers huit ans en dansant debout sur un cheval nu, à Varsovie. Après une tournée en Russie, l’enfant prodige entre dans la troupe d’Alessandro Guerra, à Vienne, où triomphe Mme Victor Franconi (née Virginie Kennebel, 1819-1884). Mais c’est à Berlin, impressionnée par le travail et l’aura d’Antoinette Lejars (née Cuzent vers 1820-1903) qu’elle rêve d’aller à Paris. Ce sera au Cirque national des Champs-Élysées qu’avec ses petites sœurs Maria et Louise, elle poursuivra son apprentissage d’écuyères sous la férule d’Adolphe Franconi.
Ainsi, à la réouverture du Cirque d’Été en avril 1850, Palmyre Annato figure sur la même affiche que l’écuyère et dresseuse Caroline Loyo (vers 1816-1892), initiatrice, avec le maître de manège François Baucher, d’une équitation nouvelle ou haute école dont le cirque devint une vitrine. Au même programme, les exercices de Mlle Hedwige Briloff alternent avec les pas de danse sur le dos du cheval d’Emelina Lambert ou de Mlle Paul Seigneurie.
Née à Copenhague vers 1829 d’une danseuse équestre, Palmyra Pazziani et d’un chanteur, Palmyre Annato, à l’instar d’autres filles de banquistes comme Virginie Kennebel, elle foule la piste pour la première fois vers huit ans en dansant debout sur un cheval nu, à Varsovie. Après une tournée en Russie, l’enfant prodige entre dans la troupe d’Alessandro Guerra, à Vienne, où triomphe Mme Victor Franconi (née Virginie Kennebel, 1819-1884). Mais c’est à Berlin, impressionnée par le travail et l’aura d’Antoinette Lejars (née Cuzent vers 1820-1903) qu’elle rêve d’aller à Paris. Ce sera au Cirque national des Champs-Élysées qu’avec ses petites sœurs Maria et Louise, elle poursuivra son apprentissage d’écuyères sous la férule d’Adolphe Franconi.
BnF, Éditions multimédias, 2021