Angélique Chiarini, écuyère
Cirque Franconi, vers 1793
Centre national des arts du cirque, archives Tristan Rémy
© D.R.
Voyageurs infatigables, les saltimbanques, danseurs de corde, mimes et autres voltigeurs à cheval sillonnent les routes d’Europe depuis le XVIe siècle, dispersant les ferments de ce qui deviendra le cirque moderne. Selon l’historien du cirque italien Alessandro Cervellati, la famille Chiarini est exemplaire de ce parcours aventureux, qui entraîne les membres de ses générations successives des piedesteaux de la Foire Saint-Laurent de 1580 en France, à la création d’établissements dans le monde, dont Giuseppe (1823-1897) et sa compagnie auraient fait deux fois le tour au XIXe siècle.
Ainsi, souvent citée, la ballerine et voltigeuse équestre Angelica Chiarini aurait figuré au programme de l’Amphithéâtre Astley, à Londres, puis à celui du cirque d’Antonio Franconi, qui reprend les locaux d’Astley au Faubourg-du-Temple pendant la Révolution française. Peut-être l’écuyère faisait-elle également partie de la troupe Chiarini présentée par le rival de Philip Astley, Charles Hughes, dans son Royal Circus en 1787, à Londres.
Une autre demoiselle Chiarini, écuyère de haute école, paraît dans les pistes des cirques d’Été et d’Hiver parisiens dans les années 1850-60, notamment sur le cheval Ariane, tandis que Félix Chiarini s’illustre dans des ascensions et d’audacieux équilibres sur le fil à l’Hippodrome et présente avec ses sœurs un Pas des Cocos dont le chroniqueur ne précise pas s’il est dansé à pied ou à cheval.
Sources :
- Alessandro Cervellati, Storia del circo, 1956, p. 189.
- Le Nouvelliste du 28 aout 1853 et du 4 octobre 1853.
- Le Monde dramatique du 23 mai 1861.
- Le Courrier de L’Extrême-Orient du 28 mai 1886 (Shanghai), p. 201.
- Antonio Giarola, I Chiarini Pubblicità Ingannevole dell’ottocento, Archivio CEDAC, mai 2014.
- Daniel de Carvalho Lopes, A contemporaneidade da produção do Circo Chiarini no Brasil de 1869-1872, 2015.
Ainsi, souvent citée, la ballerine et voltigeuse équestre Angelica Chiarini aurait figuré au programme de l’Amphithéâtre Astley, à Londres, puis à celui du cirque d’Antonio Franconi, qui reprend les locaux d’Astley au Faubourg-du-Temple pendant la Révolution française. Peut-être l’écuyère faisait-elle également partie de la troupe Chiarini présentée par le rival de Philip Astley, Charles Hughes, dans son Royal Circus en 1787, à Londres.
Une autre demoiselle Chiarini, écuyère de haute école, paraît dans les pistes des cirques d’Été et d’Hiver parisiens dans les années 1850-60, notamment sur le cheval Ariane, tandis que Félix Chiarini s’illustre dans des ascensions et d’audacieux équilibres sur le fil à l’Hippodrome et présente avec ses sœurs un Pas des Cocos dont le chroniqueur ne précise pas s’il est dansé à pied ou à cheval.
Sources :
- Alessandro Cervellati, Storia del circo, 1956, p. 189.
- Le Nouvelliste du 28 aout 1853 et du 4 octobre 1853.
- Le Monde dramatique du 23 mai 1861.
- Le Courrier de L’Extrême-Orient du 28 mai 1886 (Shanghai), p. 201.
- Antonio Giarola, I Chiarini Pubblicità Ingannevole dell’ottocento, Archivio CEDAC, mai 2014.
- Daniel de Carvalho Lopes, A contemporaneidade da produção do Circo Chiarini no Brasil de 1869-1872, 2015.
BnF, Éditions multimédias, 2021