Giuseppe Pinetti dans la salle des Menus-Plaisirs du Roi représentant le tour de La carte clouée au mur
Gravure de Queverdo et Hemery
Planche de frontispice de La Magie Blanche dévoilée, ou explication des Tours surprenants d’Henri Decremps, chez Langlois (Paris), 1784-1785
BnF, Bibliothèque de l’Arsenal, 8-S-1637
© Bibliothèque nationale de France
Reproduite en frontispice de l’ouvrage d’Henri Decremps, cette gravure représente Jean-Joseph Pinetti et porte la légende suivante : « Professeur et Démonstrateur de Physique amusante, qui après avoir réduit en cendres une Carte choisie au hazard (sic), jette le Jeu en l’air pour la faire reparaître en la clouant au mur d’un coup de Pistolet. »
Celui qu’on appelle en France le Chevalier Joseph Pinetti, « physicien », prestidigitateur à la cour de Louis XVI et accueilli par plusieurs souverains européens, est né en Toscane en 1750 et mort en Russie vers 1800. Il donne le premier ses lettres de noblesse à une forme de manipulation magique dérivée de l’escamotage « en plein vent », baptisée « Physique naturelle », qu’il développe dans sa salle des Menus-Plaisirs du Roi, théâtre et cabinet de curiosités, faubourg Poissonnière à Paris, avec un jeu d’appareils qui produisent des effets « magiques ». Ses inventions préfigurent celles de Jean-Eugène Robert-Houdin, qui lui-même cite et décrit Joseph Pinetti comme « un rival qu’il veut éclipser » dans ses Confidences et Révélations : comment on devient sorcier, publié en 1868.
Celui qu’on appelle en France le Chevalier Joseph Pinetti, « physicien », prestidigitateur à la cour de Louis XVI et accueilli par plusieurs souverains européens, est né en Toscane en 1750 et mort en Russie vers 1800. Il donne le premier ses lettres de noblesse à une forme de manipulation magique dérivée de l’escamotage « en plein vent », baptisée « Physique naturelle », qu’il développe dans sa salle des Menus-Plaisirs du Roi, théâtre et cabinet de curiosités, faubourg Poissonnière à Paris, avec un jeu d’appareils qui produisent des effets « magiques ». Ses inventions préfigurent celles de Jean-Eugène Robert-Houdin, qui lui-même cite et décrit Joseph Pinetti comme « un rival qu’il veut éclipser » dans ses Confidences et Révélations : comment on devient sorcier, publié en 1868.
BnF, Éditions multimédias, 2021