Vitali Efimovich Lazarenko, clown
1927
© The funds of the Museum of Circus Arts (Bolshoi St-Petersburg State circus, Russia)
Cette image représente le clown dans sa célèbre salopette rouge et bleue dessinée par le costumier Erdmann, qui lui compose également la signature « en hirondelles » sur son masque blanc. [Souvenirs de Lazarenko in E. Kuznecov, Arena i ljudi sovetskogo cirka 1918-1946 (L’arène et les gens du cirque 1918-1946), Leningrad-Moscou, Iskusstvo, 1947]
Vitaly Efimovich Lazarenko (1890-1939), artiste d’origine ukrainienne, acquiert dès son jeune âge toutes les disciplines de base de la piste. Son solide bagage d’acrobate en fait un remarquable sauteur, qualité première des comiques du XIXe siècle. À seize ans, il s’affirme déjà comme clown et, au fil de ses rencontres, commence à se façonner un personnage original alliant les caractéristiques du clown acrobate et équilibriste sur échasses à celles du clown satiriste tel Anatoly Dourov qu’il rencontre au cours d’une tournée en 1911. On le surnomme Le Bouffon de sa Majesté le Peuple. Sa notoriété se bâtit et s’enrichit à travers son implication, volontaire, à la fois dans le renouvellement de l’art clownesque et dans la Révolution, russe mais aussi par sa participation à de nombreux films et à des productions de l’avant-garde théâtrale, mises en scène par Vladimir Maïakowski (1893-1930) qui contacte l’auguste de soirée au cirque Nikitin après l’avoir vu jouer Larionov dans le film Je veux être futuriste, mais également par Vsevolod Meyerhold (1874-1940). Reconnu, apprécié, il se voit confier l’accompagnement pédagogique et en piste de Nicholaï Petrovich Poliakoff (1900-1974), le futur clown Coco, quasi pensionnaire de Bertram Mills Circus dans les années 1950.
Il tourne dans plusieurs films et joue dans des pantomimes comme Les Hommes de Makhno qui évoque Nestor Makhno, 1889-1934, communiste libertaire ukrainien, Moscou brûle ou Mystère Bouffe.
Vitaly Efimovich Lazarenko (1890-1939), artiste d’origine ukrainienne, acquiert dès son jeune âge toutes les disciplines de base de la piste. Son solide bagage d’acrobate en fait un remarquable sauteur, qualité première des comiques du XIXe siècle. À seize ans, il s’affirme déjà comme clown et, au fil de ses rencontres, commence à se façonner un personnage original alliant les caractéristiques du clown acrobate et équilibriste sur échasses à celles du clown satiriste tel Anatoly Dourov qu’il rencontre au cours d’une tournée en 1911. On le surnomme Le Bouffon de sa Majesté le Peuple. Sa notoriété se bâtit et s’enrichit à travers son implication, volontaire, à la fois dans le renouvellement de l’art clownesque et dans la Révolution, russe mais aussi par sa participation à de nombreux films et à des productions de l’avant-garde théâtrale, mises en scène par Vladimir Maïakowski (1893-1930) qui contacte l’auguste de soirée au cirque Nikitin après l’avoir vu jouer Larionov dans le film Je veux être futuriste, mais également par Vsevolod Meyerhold (1874-1940). Reconnu, apprécié, il se voit confier l’accompagnement pédagogique et en piste de Nicholaï Petrovich Poliakoff (1900-1974), le futur clown Coco, quasi pensionnaire de Bertram Mills Circus dans les années 1950.
Il tourne dans plusieurs films et joue dans des pantomimes comme Les Hommes de Makhno qui évoque Nestor Makhno, 1889-1934, communiste libertaire ukrainien, Moscou brûle ou Mystère Bouffe.
BnF, Éditions multimédias, 2021