Le Petit théâtre baraque
Augustes
26 juin 2010
© Photo Christophe Raynaud de Lage
À l’heure où le mot clown a pris un sens générique et où, malgré maquillage et défroques, il serait souvent plus juste de parler d’augustes, il n’est pas anodin de baptiser justement de ce vocable très particulier un spectacle dont les protagonistes jouent masqués et incarnent, à l’évidence, des « augustes ».
Ce choix du masque évoque explicitement la Commedia dell’arte, une forme théâtrale où seuls les acteurs comiques arborent un masque de cuir façonné en fonction de leur identité. La référence est forte puisqu’elle renvoie à un répertoire où ceux qui ne sont pas masqués ne sont pas supposés faire rire… Le aclown blanc, sérieux et imperturbable n’est pas drôle. Pivot du rire provoqué par l’auguste dans une entrée classique, il s’impose davantage par son allure et son rôle de faire-valoir est souvent frustrant : désormais, cette dualité n’est plus de mise et c’est à une fluidité de jeu et d’interprétation que se réfèrent les praticiens contemporains, affublés comme… des augustes.
Ce choix du masque évoque explicitement la Commedia dell’arte, une forme théâtrale où seuls les acteurs comiques arborent un masque de cuir façonné en fonction de leur identité. La référence est forte puisqu’elle renvoie à un répertoire où ceux qui ne sont pas masqués ne sont pas supposés faire rire… Le aclown blanc, sérieux et imperturbable n’est pas drôle. Pivot du rire provoqué par l’auguste dans une entrée classique, il s’impose davantage par son allure et son rôle de faire-valoir est souvent frustrant : désormais, cette dualité n’est plus de mise et c’est à une fluidité de jeu et d’interprétation que se réfèrent les praticiens contemporains, affublés comme… des augustes.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021