Acrobates travestis en lion dans l’Ascension de la Tour Céleste
Dans Chanteurs conteurs bateleurs : littérature orale et spectacles populaires en Chine de Jacques Pimpaneau
Université Paris 7, Centre de Publication Asie orientale, 1978
© D.R.
Lors de traditions festives et de certains rites pratiqués depuis des millénaires, les Chinois portaient des masques de certains animaux sauvages… mis à part le lion dont l’existence ne sera connue que par les premières importations, pour l’exhibition, sous la dynastie des Han. La Danse du lion, cependant semble être apparue plus tôt, sous l’influence des Perses.
Un « lion » est constitué par deux jeunes gens entraînés et parfaitement synchronisés, qui dans une même peau fourrée, aux couleurs éclatantes et garnie de grelots, exécutent danses et sauts d’une extrême virtuosité. Du nord au sud de la Chine se déclinent de nombreuses versions de cette « danse » composée d’exercices de force et d’acrobatie. L’Ascension de la Tour Céleste, typique d’un xian du Shanxi, se présente comme une progression, de plus en plus périlleuse, de deux acrobates unis dans la même houppelande aveuglante, sur un empilement de tabourets et de petits bancs qu’ils constituent eux-mêmes au fur et à mesure de leur progression. La tour devient de plus en plus étroite et instable et les compétitions entre villages compliquent l’épreuve en provoquant l’ajout de toujours plus de hauteur… jusqu’au ciel, sous les yeux écarquillés de villageois qui jusqu’à la fin de la performance et le démontage pièce par pièce de l’édifice s’attendent à son effondrement.
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Un « lion » est constitué par deux jeunes gens entraînés et parfaitement synchronisés, qui dans une même peau fourrée, aux couleurs éclatantes et garnie de grelots, exécutent danses et sauts d’une extrême virtuosité. Du nord au sud de la Chine se déclinent de nombreuses versions de cette « danse » composée d’exercices de force et d’acrobatie. L’Ascension de la Tour Céleste, typique d’un xian du Shanxi, se présente comme une progression, de plus en plus périlleuse, de deux acrobates unis dans la même houppelande aveuglante, sur un empilement de tabourets et de petits bancs qu’ils constituent eux-mêmes au fur et à mesure de leur progression. La tour devient de plus en plus étroite et instable et les compétitions entre villages compliquent l’épreuve en provoquant l’ajout de toujours plus de hauteur… jusqu’au ciel, sous les yeux écarquillés de villageois qui jusqu’à la fin de la performance et le démontage pièce par pièce de l’édifice s’attendent à son effondrement.
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BnF, Éditions multimédias, 2021