Girma Tsehaï, jonglage rebond
32e Festival mondial du cirque de demain, 2011
© Photo Gérard Cardoso
Depuis près de trente ans se développe en Éthiopie une nouvelle approche des arts du cirque, initiée en 1991 par le Canadien Marc La Chance, bientôt rejoint par l’Éthiopien Aweke Emeru. Cette année là, le premier spectacle du Circus Ethiopia est offert à la population d’Addis-Abeba avec quelques cordes pour délimiter un espace et un magnétophone à cassettes alimenté par l’allume-cigarette d’une voiture pour accompagner en musique une poignée d’acrobates. Le succès est au rendez-vous et très vite plusieurs structures se mettent en place à l’instar de Fekat Circus Community School ou de Gamo Circus school of Ethiopia.
Il y a aujourd’hui des écoles de cirque dans les villes Jimma, Mekele et Nazareth et quelques compagnies voyagent à travers le pays, mais aussi en Afrique ou en Europe. Les techniques enseignées sont semblables à celles dispensées en Occident, mais une discipline singulière semble avoir les faveurs de nombreux jeunes jongleurs Éthiopiens : les balles à rebond où des artistes comme Melaku Lissanu, Girma Tsehai ou Beza Molla excellent avec une virtuosité confondante.
Il y a aujourd’hui des écoles de cirque dans les villes Jimma, Mekele et Nazareth et quelques compagnies voyagent à travers le pays, mais aussi en Afrique ou en Europe. Les techniques enseignées sont semblables à celles dispensées en Occident, mais une discipline singulière semble avoir les faveurs de nombreux jeunes jongleurs Éthiopiens : les balles à rebond où des artistes comme Melaku Lissanu, Girma Tsehai ou Beza Molla excellent avec une virtuosité confondante.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021