Jean-Claude, antipodiste
Cirque Pinder-Jean Richard, décembre 1974
© D.R. / Centre national des arts du cirque, fonds Jacques Richard
Dans un ouvrage dédié aux jongleurs, Paul Adrian montre du doigt les antipodistes – des jongleurs qui lancent les objets avec les pieds en jugeant leur activité – qu’il n’ose appeler discipline, comme de super-clowneries et d’« hénaurme » farce gestuelle.
Toutefois, il envisage le travail de Jean-Claude sous un angle « attendrissant » : « Délaissant les accessoires qui, classiquement, consistent en une grande croix de Malte en bois, un tonneau, une boule, un rouleau ou un lit, une chaise, une lampe, une table… Jean-Claude travaille avec des ballons et deux poupées de taille moyenne pesant chacune 5 kg, Mick le rouge et Tony le bleu, figurant deux footballeurs de très sympathique figure et par la façon dont il les anime, il semble leur insuffler une humanité tendre, sœur de celle que les marionnettistes confèrent parfois à leur ‟partenaireˮ. »
D’après Karl-Heinz Ziethen, le père de Jean-Claude (qu’il écrit Jean Claude) son père René Cabooter, le jongleur sur fil souple Rudy Bolly, reconnaissait le talent exceptionnel de son fils et lui a appris à surmonter la force de gravité pour donner cette impression d’apesanteur que peut donner cet art fascinant.
Sources :
- Adrian, À vous, les jongleurs, Éditions Paul Adrian, 1977, p. 84.
- Karl-Heinz Ziethen, 4000 years of juggling, tome II, 1982, p. 279.
Toutefois, il envisage le travail de Jean-Claude sous un angle « attendrissant » : « Délaissant les accessoires qui, classiquement, consistent en une grande croix de Malte en bois, un tonneau, une boule, un rouleau ou un lit, une chaise, une lampe, une table… Jean-Claude travaille avec des ballons et deux poupées de taille moyenne pesant chacune 5 kg, Mick le rouge et Tony le bleu, figurant deux footballeurs de très sympathique figure et par la façon dont il les anime, il semble leur insuffler une humanité tendre, sœur de celle que les marionnettistes confèrent parfois à leur ‟partenaireˮ. »
D’après Karl-Heinz Ziethen, le père de Jean-Claude (qu’il écrit Jean Claude) son père René Cabooter, le jongleur sur fil souple Rudy Bolly, reconnaissait le talent exceptionnel de son fils et lui a appris à surmonter la force de gravité pour donner cette impression d’apesanteur que peut donner cet art fascinant.
Sources :
- Adrian, À vous, les jongleurs, Éditions Paul Adrian, 1977, p. 84.
- Karl-Heinz Ziethen, 4000 years of juggling, tome II, 1982, p. 279.
BnF, Éditions multimédias, 2021