Henry Nadden, jongleur de force
« Sa tête sert de moyeu »
Photographie Interpress, 18 septembre 1950
Centre national des arts du cirque, fonds Jacques Richard
© D.R.
Le jonglage de force s’inspire à la fois de traditions rurales ou forestières de compétitions festives et d’engagements des « hercules » des baraques foraines. Les objets soulevés, lancés et rattrapés sont empruntés aux environnements respectifs (billes de bois, jarres en Chine, poids et haltères…) ou à l’environnement militaire (boulets de canon).
La roue de charrette, accessoire du quotidien, est adaptée à l’espace spectaculaire sur les places de villages avant l’avènement du cirque à la fin du XVIIIe siècle. Au XIXe, Severus Shaeffer et Paul Cinquevalli incluent dans leur répertoire cette performance consistant à faire tourner une roue en haut d’une perche puis d’imprimer une brusque impulsion au système afin de faire tomber la perche et de recevoir la roue sur un piton attaché sur la tête du jongleur. D’où l’expression appliquée à Henry – ou Harry – Nadden : « sa tête sert de moyeu ».
La roue de charrette, accessoire du quotidien, est adaptée à l’espace spectaculaire sur les places de villages avant l’avènement du cirque à la fin du XVIIIe siècle. Au XIXe, Severus Shaeffer et Paul Cinquevalli incluent dans leur répertoire cette performance consistant à faire tourner une roue en haut d’une perche puis d’imprimer une brusque impulsion au système afin de faire tomber la perche et de recevoir la roue sur un piton attaché sur la tête du jongleur. D’où l’expression appliquée à Henry – ou Harry – Nadden : « sa tête sert de moyeu ».
BnF, Éditions multimédias, 2021