Vladislav Kostuchenko, performance de freestyle
38e Festival mondial du cirque de demain, Cirque Phénix (Paris), 2017
© Photo V. Thénard Béal @vtb_circus
Vladislav Kostuchenko porte le surnom de Rocknballa dans les compétitions de rue et les championnats de football freestyle, et notamment dans le dernier, celui de Biélorussie, son pays, qu’il remporte en 2019.
Il adapte à la piste la performance qu’il appelle « One Ball and Man Act » en lui donnant des contours artistiques, voire dramatiques, puisque dans les premiers moments, il accouche littéralement, doucement, du ballon qui arrondit son pull. Pour cette scène, il se compose un personnage tout de noir vêtu, aux yeux maquillés de clown romantique et coiffé d’un chapeau melon qui entre dans la danse au fil des évolutions de son unique balle. Caractérisé, dans la rue, par le jeu de sa jambe droite, c’est de tout son corps qu’il reçoit, fait rouler et relance le ballon, d’une pointe de pied au talon, d’une épaule à l’autre et dans un enchaînement rapide d’équilibres et de contacts du front, de la nuque, de la poitrine ou du bas du dos. Plus dansante et moins sophistiquée que les prouesses de Rastelli (1896-1931) et de ses suiveurs, la prestation de Vladislav Kostuchenko en suggère comme une version revisitée, modernisée, où curieusement, il abandonne la tenue de footballeur… que Enrico Rastelli avait adoptée et qui portait la signature du costumier et scénographe Oskar Schlemmer (1888-1943).
Il adapte à la piste la performance qu’il appelle « One Ball and Man Act » en lui donnant des contours artistiques, voire dramatiques, puisque dans les premiers moments, il accouche littéralement, doucement, du ballon qui arrondit son pull. Pour cette scène, il se compose un personnage tout de noir vêtu, aux yeux maquillés de clown romantique et coiffé d’un chapeau melon qui entre dans la danse au fil des évolutions de son unique balle. Caractérisé, dans la rue, par le jeu de sa jambe droite, c’est de tout son corps qu’il reçoit, fait rouler et relance le ballon, d’une pointe de pied au talon, d’une épaule à l’autre et dans un enchaînement rapide d’équilibres et de contacts du front, de la nuque, de la poitrine ou du bas du dos. Plus dansante et moins sophistiquée que les prouesses de Rastelli (1896-1931) et de ses suiveurs, la prestation de Vladislav Kostuchenko en suggère comme une version revisitée, modernisée, où curieusement, il abandonne la tenue de footballeur… que Enrico Rastelli avait adoptée et qui portait la signature du costumier et scénographe Oskar Schlemmer (1888-1943).
BnF, Éditions multimédias, 2021