Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

Thomas Staath, jongleur de force

Sauve qui pneu !
Compagnie PCCR, 2019
La rencontre précoce du jeune Alsacien Thomas Staath avec l’univers du cirque, à sept ans, décide de son projet de vie. Il apprend le jonglage, l’acrobatie et rôde ses activités de bateleur dans la rue et sous des chapiteaux, tour à tour en tant que monteur ou régisseur son et lumière. Entré au Centre Régional des Arts du Cirque de Lomme, il travaille particulièrement le mât chinois sous la férule de M. ChangXiang Tian, mais aussi les équilibres sur des supports insolites comme les billots de bois et le jonglage de force avec des haches ou des pneus de camion. Mais l’aventure commence réellement lorsqu’il s’associe avec Léo Boucher-Hardy, né comme lui au début des années 1990.
Diaboliste et danseur acrobatique, musicien, initié au cirque alors qu'il était enfant à l’école d’amateurs de l’ENACR de Rosny-sous-Bois, Léo se forme au CRAC de Lomme puis à l’Academy of Circus and Performing Art – AcaPA – de Tilburg aux Pays-Bas. Forgés au même désir de conquête et de voyage, les deux artistes prennent la route en 2013 après avoir bâti une compagnie qui leur ressemble, la Cie PCCR : Pêcheur, Cueilleur, Chasseur, Rêveur. Ils investissent des espaces naturels ou urbains fortement marqués pour camper avec Louise Tignée, une virtuose du fouet, une Famille Dikul (2016) du nom du jongleur de force soviétique Valentin Dikul, ou s’intronisent Vikings dans une version moderne de la Saga de Beowulf, joyau de la tradition islandaise (2018).
 
Voir aussi :
- Vidéo de V 850 - Spectacle de Cirque et de Rue, création 2016 de la Compagnie Circonvolution.
- Article « Concarneau. Deux Vikings itinérants au Carré des Larrons » d'Alice Raybaud dans Ouest-France.
- Vidéo La Famille Dikul.
- Documentaire sur Valentin Dikul, 1985.