Mlle Enkhtsetseg Lodoï, tir à l’arc en contorsion
Invitée d’honneur du 40e Festival mondial du cirque de demain et Médaille d’or du 6e Festival mondial du cirque de demain (Paris, 1983)
Cirque Phénix (Paris), janvier 2019
© Photo V. Thénard Béal @vtb_circus
Dans l’univers du cirque comme dans d’autres genres artistiques, les artistes féminines peuvent être désignées comme « Mlle » ou « Miss », même mariées, même mères de famille. Ainsi médaillée d’or lors du 6e Festival mondial du cirque de demain, en janvier 1983, Mlle Enkhtsetseg Lodoï présente lors de la 40e édition, soit 36 ans plus tard, le même numéro de contorsion dont le final consiste à percer un ballon attaché sur une cible, d’une flèche tirée en contorsion, du bout du pied, en équilibre sur les mains.
Elle intègre à l’âge de six ans la prestigieuse École de cirque d’Oulan-Bator, en Mongolie extérieure, créée en 1941 par Alexandre Volochine dans un ancien temple bouddhiste circulaire, qui dispense un enseignement aux disciplines d’équilibre et de « souplesses » basées sur la maîtrise de la respiration et des techniques de méditation. Sous la férule de Tsend-Ayouche Togoonchuluun (1927-2004) – désignée sous son simple prénom Tsend-Ayouche, elle-même formée par Mme Volochine – Enkhtsetseg apprend à modeler son corps à un rythme lent qui ménage ligaments et articulations. Cette méthode « naturelle », qui respecte le développement de l’artiste, explique certainement la stupéfiante longévité d’une pratique qui permet à Mlle Enkhtsetseg Lodoï de transmettre son savoir aux élèves de l’École d’État d’Oulan-Bator et de se produire encore, accompagnée par son fils aîné, Origo, sur son morin kuur – instrument de musique mongole. Né en 1983, – l’année de la médaille d’or –, ancien élève de la 17e promotion du Centre national des arts du cirque (CNAC), Origbold Batbold a fondé un centre de formation aux disciplines acrobatiques en Mongolie.
Sources :
- Collectif Festival mondial du cirque de demain, Trente ans, Paris, Magellan et Cie, 2009, p. 28 et 62.
- Galerie photo du 6e Festival mondial du cirque de demain.
- Entrée « Tsend-Ayouche » par Marika Maymard sous l’expertise de Mme Chimguundari Navaan-Yunden, in Dictionnaire universel des (femmes) créatrices, Paris, Édition des femmes Antoinette Fouque, 2013.
- Dominique Mauclair, Un jour aux cirques, Paris, Bordas, 1995, p. 34-35.
Elle intègre à l’âge de six ans la prestigieuse École de cirque d’Oulan-Bator, en Mongolie extérieure, créée en 1941 par Alexandre Volochine dans un ancien temple bouddhiste circulaire, qui dispense un enseignement aux disciplines d’équilibre et de « souplesses » basées sur la maîtrise de la respiration et des techniques de méditation. Sous la férule de Tsend-Ayouche Togoonchuluun (1927-2004) – désignée sous son simple prénom Tsend-Ayouche, elle-même formée par Mme Volochine – Enkhtsetseg apprend à modeler son corps à un rythme lent qui ménage ligaments et articulations. Cette méthode « naturelle », qui respecte le développement de l’artiste, explique certainement la stupéfiante longévité d’une pratique qui permet à Mlle Enkhtsetseg Lodoï de transmettre son savoir aux élèves de l’École d’État d’Oulan-Bator et de se produire encore, accompagnée par son fils aîné, Origo, sur son morin kuur – instrument de musique mongole. Né en 1983, – l’année de la médaille d’or –, ancien élève de la 17e promotion du Centre national des arts du cirque (CNAC), Origbold Batbold a fondé un centre de formation aux disciplines acrobatiques en Mongolie.
Sources :
- Collectif Festival mondial du cirque de demain, Trente ans, Paris, Magellan et Cie, 2009, p. 28 et 62.
- Galerie photo du 6e Festival mondial du cirque de demain.
- Entrée « Tsend-Ayouche » par Marika Maymard sous l’expertise de Mme Chimguundari Navaan-Yunden, in Dictionnaire universel des (femmes) créatrices, Paris, Édition des femmes Antoinette Fouque, 2013.
- Dominique Mauclair, Un jour aux cirques, Paris, Bordas, 1995, p. 34-35.
BnF, Éditions multimédias, 2021