Guillaume Karpowicz, diabolo
38e Festival mondial du cirque de demain
Cirque Phénix (Paris), janvier 2017
© Photo V. Thénard Béal @vtb_circus
Jongleur virtuose, inlassable travailleur, le diaboliste français Guillaume Karpowicz, né en 1993, compose des pièces de jonglage en solo ou en passing selon les circonstances. Alors qu’il enchaîne facilement des figures à six diabolos, ou travaille des passings à huit ou dix diabolos avec Etienne Chauzy notamment, il opte pour une petite forme minimaliste pour sa présentation à la compétition du 38e Festival mondial du cirque de demain, en 2017. Le public et le jury, d’abord intrigués par son jeu caractérisé par une démarche et des gestes lents et saccadés, sa raideur de robot et la manipulation d’un unique diabolo, saluent finalement son talent et la dimension créative d’une performance originale qui s’inscrit en opposition totale avec les prouesses vertigineuses de manipulateurs rapides aux diabolos virevoltants.
Dans un entretien dans le cadre du Club Pro du festival, il évoque son attirance pour une communauté artistique dans laquelle il se reconnaît : « Au-delà de l’aspect professionnel, ce qui m’a le plus apporté, ça a été des gens qui sont venus me voir avec une envie de témoigner une sensibilité commune à la mienne : des danseurs, dramaturges, réalisateurs, circassiens. ».
Dans un entretien dans le cadre du Club Pro du festival, il évoque son attirance pour une communauté artistique dans laquelle il se reconnaît : « Au-delà de l’aspect professionnel, ce qui m’a le plus apporté, ça a été des gens qui sont venus me voir avec une envie de témoigner une sensibilité commune à la mienne : des danseurs, dramaturges, réalisateurs, circassiens. ».
BnF, Éditions multimédias, 2021