Le Prince Azagara, « Le Roi de la Magie »
Cirque Zavatta, 1980
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© D.R. / Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
La silhouette du fakir ou du prince oriental coiffé d’un turban paré de plumes traverse l’histoire de la magie de scène depuis ses origines au XIXe siècle. Le prince Azagara prend corps dans cette mouvance-là.
Jean-Paul Arnal, né au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à Lézignan-Corbières, dans l’Aude, rêve d’un avenir dans le cirque, si possible au milieu des fauves. Il s’échappe du foyer familial à 16 ans et se confronte déjà aux animaux sauvages. Mais c’est en 1965, à son arrivée à Paris, au Cirque d’Hiver, sanctuaire de la famille Bouglione dirigée par Joseph senior, que se scelle son destin : « Je suis devenu le chouchou du patriarche qui m’a dit : ‟Tu feras le fakir avec des serpents !ˮ. Nous avons choisi le nom d’Azagara d’après le personnage du film Le tombeau hindou [Fritz Lang, 1959] et j’ai été le premier à changer une femme en lion, puis en panthère, dans une cage ! » (Propos rapportés par Fabienne Pireddu pour L’Indépendant du 12 octobre 2018)
Après un passage au cirque Angel Christo à la fin des années 1960 et l’animation d’une émission à la RTVE2, en Espagne, il enchaîne les saisons dans les casinos parisiens, enfermé dans un cercueil de verre grouillant de serpents à l’Olympia, fakir au Casino de Paris dans la revue menée par Line Renaud, et à Bobino.
Il est au Cirque d’Hiver pour sa réouverture en novembre 1973, et de nouveau en 1983. Il se produit chez Achille Zavatta en 1980 et en 1987, avant de partir pour un véritable tour du monde des casinos de Beyrouth à Las Vegas. Il crée en 2012 un Festival de la Magie à Marrakech.
Jean-Paul Arnal, né au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à Lézignan-Corbières, dans l’Aude, rêve d’un avenir dans le cirque, si possible au milieu des fauves. Il s’échappe du foyer familial à 16 ans et se confronte déjà aux animaux sauvages. Mais c’est en 1965, à son arrivée à Paris, au Cirque d’Hiver, sanctuaire de la famille Bouglione dirigée par Joseph senior, que se scelle son destin : « Je suis devenu le chouchou du patriarche qui m’a dit : ‟Tu feras le fakir avec des serpents !ˮ. Nous avons choisi le nom d’Azagara d’après le personnage du film Le tombeau hindou [Fritz Lang, 1959] et j’ai été le premier à changer une femme en lion, puis en panthère, dans une cage ! » (Propos rapportés par Fabienne Pireddu pour L’Indépendant du 12 octobre 2018)
Après un passage au cirque Angel Christo à la fin des années 1960 et l’animation d’une émission à la RTVE2, en Espagne, il enchaîne les saisons dans les casinos parisiens, enfermé dans un cercueil de verre grouillant de serpents à l’Olympia, fakir au Casino de Paris dans la revue menée par Line Renaud, et à Bobino.
Il est au Cirque d’Hiver pour sa réouverture en novembre 1973, et de nouveau en 1983. Il se produit chez Achille Zavatta en 1980 et en 1987, avant de partir pour un véritable tour du monde des casinos de Beyrouth à Las Vegas. Il crée en 2012 un Festival de la Magie à Marrakech.
BnF, Éditions multimédias, 2021