Voltige sur échelle aérienne
Affichette, début XIXe siècle
Gravure sur bois, 66 × 50 cm
BnF, département des Arts du spectacle, FOL-O ICO-340
© Bibliothèque nationale de France
Antérieure au procédé de la lithographie (inventée en 1796 par Aloïs Senefelder) la technique du bois gravé règne sur l’impression au XVIIIe siècle. Polychrome lorsqu’elle est appliquée à l’estampe japonaise, elle peut également permettre d’évoquer une scène en utilisant simplement deux couleurs contrastées.
Les procédés de gravure sur bois diffèrent suivant les pays, les époques et les utilisations, en tirages plus ou moins multiples. Ainsi, tout au long du XVIIIe et au début du XIXe siècle sont reproduites pour être diffusées des affichettes où les personnages comme les éléments de décor, traités en tailles blanches et en silhouettes, se découpent avec netteté sur un fond clair. L’ensemble combine une vision à la fois naïve et d’une grande clarté, où les divers plans se confondent autour du motif principal, ici la représentation d’une prouesse, dans la volonté de transmettre une impression forte, destinée à frapper l’imagination. L’affichette ci-dessus fixe un moment particulièrement haletant de voltige aérienne effectuée par deux artistes d’agilité – non identifiés – qui se produisent dans un théâtre. L’agrès préfigure l’Échelle périlleuse de Thomas Hanlon (dernier quart du XIXe siècle) qui reproduit sur les barres fixes d’une échelle le vol d’un trapèze à un autre initié par Jules Léotard à la fin des années 1850.
Une collection exceptionnelle d’affichettes gravées sur bois autour de 1830, principalement à Vienne (Autriche), acquises par A. E. Fisher et pubiées à Essen en 1980, permet de retracer les divers aspects de l’activité spectaculaire de grandes troupes ambulantes des débuts du cirque moderne.
Voir aussi :
- Maurice Busset, La technique moderne du bois gravé et les procédés anciens des xylographes du XVIe siècle et des maîtres graveurs de Yédo, Paris, Delagrave, 1925.
- Hermann Schardt, Fredebeul & Koenen, Schausteller, Gaukler und Artisten-Schaubuden-Graphik der Vormâzzeit, 2 vol. en anglais et allemand, Essen, 1980.
Les procédés de gravure sur bois diffèrent suivant les pays, les époques et les utilisations, en tirages plus ou moins multiples. Ainsi, tout au long du XVIIIe et au début du XIXe siècle sont reproduites pour être diffusées des affichettes où les personnages comme les éléments de décor, traités en tailles blanches et en silhouettes, se découpent avec netteté sur un fond clair. L’ensemble combine une vision à la fois naïve et d’une grande clarté, où les divers plans se confondent autour du motif principal, ici la représentation d’une prouesse, dans la volonté de transmettre une impression forte, destinée à frapper l’imagination. L’affichette ci-dessus fixe un moment particulièrement haletant de voltige aérienne effectuée par deux artistes d’agilité – non identifiés – qui se produisent dans un théâtre. L’agrès préfigure l’Échelle périlleuse de Thomas Hanlon (dernier quart du XIXe siècle) qui reproduit sur les barres fixes d’une échelle le vol d’un trapèze à un autre initié par Jules Léotard à la fin des années 1850.
Une collection exceptionnelle d’affichettes gravées sur bois autour de 1830, principalement à Vienne (Autriche), acquises par A. E. Fisher et pubiées à Essen en 1980, permet de retracer les divers aspects de l’activité spectaculaire de grandes troupes ambulantes des débuts du cirque moderne.
Voir aussi :
- Maurice Busset, La technique moderne du bois gravé et les procédés anciens des xylographes du XVIe siècle et des maîtres graveurs de Yédo, Paris, Delagrave, 1925.
- Hermann Schardt, Fredebeul & Koenen, Schausteller, Gaukler und Artisten-Schaubuden-Graphik der Vormâzzeit, 2 vol. en anglais et allemand, Essen, 1980.
BnF, Éditions multimédias, 2021