Les Frères Vieville
Affiche, imprimerie Louis Galice, vers 1900
Impression photomécanique, 94 × 70 cm
BnF, département des Arts du spectacle, AFF-17872
© Bibliothèque nationale de France
Le style Art Nouveau avec lequel l’atelier Galice a composé pour réaliser cette affiche des frères Vieville fonctionne bien avec l’allégorie du papillon, symbole de légèreté. Sa forme est classique, mais harmonieuse : le couple d’athlètes est présenté à la fois en position statique, sur le point d’entrer en piste ou de saluer, et en action, selon des figures minutieusement reproduites dans les séquences de sauts les plus spectaculaires.
L’intention est de frapper les esprits en rendant visible l’exécution d’exercices requérant une grande puissance musculaire et une grande précision, sans l’aide ni d’un « caillou » ni d’une planche d’appui. Le costume des acrobates est conçu pour faciliter l’aisance des mouvements et les prises du porteur et du voltigeur pendant le déroulement des exercices de mains à mains, sauts au rigodon et rattrapes. Mais il dénote aussi un soin particulier pour s’adapter à l’environnement du cirque ou du théâtre avec ses décors de liens et d’ornements de rubans, posés ou noués à la ceinture et de chaque côté du pantalon, coupé sous le genou à la façon des toreros, ce qui pourrait plaider pour une origine ou au moins une inspiration espagnole.
L’attraction des frères Vieville, constitués alors en trio, ce qui permet des exercices de banquine, est notamment au programme du Théâtre des Variétés de Béziers en 1905 et en novembre1906. La troupe familiale s’agrandit et ce sont sept acrobates que signale L’Art Lyrique du 20 avril 1912.
Sources :
- Programmation des spectacles de l’Alcazar et des Varietes pour l’année 1866.
- Domiciliation de la troupe Vieville au 33 rue des Martyrs, Paris (près du cirque Medrano) dans L’Art Lyrique du 20 avril 1912.
L’intention est de frapper les esprits en rendant visible l’exécution d’exercices requérant une grande puissance musculaire et une grande précision, sans l’aide ni d’un « caillou » ni d’une planche d’appui. Le costume des acrobates est conçu pour faciliter l’aisance des mouvements et les prises du porteur et du voltigeur pendant le déroulement des exercices de mains à mains, sauts au rigodon et rattrapes. Mais il dénote aussi un soin particulier pour s’adapter à l’environnement du cirque ou du théâtre avec ses décors de liens et d’ornements de rubans, posés ou noués à la ceinture et de chaque côté du pantalon, coupé sous le genou à la façon des toreros, ce qui pourrait plaider pour une origine ou au moins une inspiration espagnole.
L’attraction des frères Vieville, constitués alors en trio, ce qui permet des exercices de banquine, est notamment au programme du Théâtre des Variétés de Béziers en 1905 et en novembre1906. La troupe familiale s’agrandit et ce sont sept acrobates que signale L’Art Lyrique du 20 avril 1912.
Sources :
- Programmation des spectacles de l’Alcazar et des Varietes pour l’année 1866.
- Domiciliation de la troupe Vieville au 33 rue des Martyrs, Paris (près du cirque Medrano) dans L’Art Lyrique du 20 avril 1912.
BnF, Éditions multimédias, 2021