Lawrence et Redisha
Gravure d’Andreas Geiger d’après un dessin de Johann Christian Scheller (1782-1851), Vienne , 1838
Lithographie, 21 × 25 cm
BnF, département des Arts du spectacle, 4-ICO CIR-78
© Bibliothèque nationale de France
« Clowns » de la pantomime anglaise du début du XIXe siècle, mimes et contorsionnistes, Lawrence et Redisha traversent les plateaux de Covent-Garden ou du théâtre viennois en contre-point de ballets. Théophile Gautier découvre leurs « contorsions mirifiques » le 23 juillet 1838 dans une pantomime du Cirque-Olympique des Franconi. Il s’exclame dans son Histoire de l’Art dramatique en France que les maîtres de ballets s’enrichiraient de lier les performances des équilibristes et des danseurs ou de s’en inspirer. Il n’est pas le seul à faire la comparaison entre des pensionnaires de l’Opéra qui ne s’élèvent pas beaucoup au-dessus du sol et donc peinent à convaincre les spectateurs de l’intensité de leurs émotions, et de prodigieux saltimbanques, artistes du Cirque, qui n’ont que la prétention de dépasser leurs limites et les prouesses de leurs semblables.
Dans son Théâtre du Merveilleux, Marian Hannah Winter note que l’estampe de Geiger et Scheller est traitée à la façon de « l’ancienne imagerie puisqu’il n’y a en fait que deux artistes »… et cinq exercices différents.
Sources :
- Théophile Gautier, Histoire de l’Art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, Paris, Hetzel, 2e série, 1858, p. 153-155 et 3e série, 1859, p. 222.
- Marian Hannah Winter, Le Théâtre du Merveilleux, Paris, Olivier Perrin, 1962, p. 131.
Dans son Théâtre du Merveilleux, Marian Hannah Winter note que l’estampe de Geiger et Scheller est traitée à la façon de « l’ancienne imagerie puisqu’il n’y a en fait que deux artistes »… et cinq exercices différents.
Sources :
- Théophile Gautier, Histoire de l’Art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, Paris, Hetzel, 2e série, 1858, p. 153-155 et 3e série, 1859, p. 222.
- Marian Hannah Winter, Le Théâtre du Merveilleux, Paris, Olivier Perrin, 1962, p. 131.
BnF, Éditions multimédias, 2021