Harry H. Gardiner, « l’Homme mouche », acrobate à New York, suspendu en haut d’un building
New York, décembre 1922
Photographie de presse de l’agence Rol (Paris), réf. 80332
Tirage positif d’après un négatif sur verre, 13 x 18 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, EI-13 (966)
© Bibliothèque nationale de France
Presqu’un siècle avant que des acrobates urbains se propulsent d’un niveau à l’autre des immeubles, un Américain, Harry H. Gardiner, né en 1871, s’attaque aux toits et aux façades de la ville pour s’y suspendre. Il escalade ainsi plus de 700 bâtiments en Amérique du Nord, puis en Europe. C’est dans son costume de ville qu’il réalisait ses performances, repéré par des foules énormes qui suivaient son parcours d’une poutrelle de chantier ou d’un rebord de fenêtre à l’autre au-dessus des avenues des grandes villes. Selon Harry Gardiner il devrait son surnom de Human Fly (La mouche humaine) au président Grover Cleveland (1837-1908). Ses exploits n’ont pas inspiré que les créateurs de Spider Man. Dans son sillage, les hommes-mouches se sont multipliés, avec plus ou moins de chance. Les accidents ont conduit le conseil de New York a édicter en 1922 un arrêté interdisant toute tentative d’escalade et de suspension sur les façades des gratte-ciel.
Les acteurs spécialistes du slapstick ne craignent pas de se mettre dans des situations périlleuses qui peuvent devenir des scènes culte comme Harold Lloyd (1893-1971) accroché à son horloge dans Safety Last ! (Monte là-dessus !) réalisé en 1923 par Fred C. Newmeyer et Sam Taylor, scène à laquelle Martin Scorsese rend hommage dans Hugo Cabret (2011).
Les acteurs spécialistes du slapstick ne craignent pas de se mettre dans des situations périlleuses qui peuvent devenir des scènes culte comme Harold Lloyd (1893-1971) accroché à son horloge dans Safety Last ! (Monte là-dessus !) réalisé en 1923 par Fred C. Newmeyer et Sam Taylor, scène à laquelle Martin Scorsese rend hommage dans Hugo Cabret (2011).
BnF, Éditions multimédias, 2021